Washington s’engage à poursuivre les efforts de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

L’administration du président américain sortant Joe Biden continuera d’essayer d’aider l’Arménie et l’Azerbaïdjan à parvenir à un accord de paix au cours des dernières semaines de son mandat, selon le département d’État américain.
« Nous essayons de ne pas nous concentrer sur les frustrations et nous continuons simplement à travailler », a déclaré jeudi à la presse un porte-parole du département, Vedant Patel, interrogé sur l’incapacité de Washington à négocier un accord.
« Il s’agit toujours d’un domaine d’une importance vitale pour cette administration et pour le secrétaire d’État Antony Blinken, et nous continuerons à y travailler jusqu’au dernier jour de notre mandat », a déclaré M. Patel. Il n’a pas donné d’informations sur les autres efforts de paix des États-Unis.
Au début du mois, M. Blinken a proposé d’organiser de nouvelles discussions entre les ministres des affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais en marge d’une réunion de l’OSCE à Malte. La proposition a été acceptée par Erevan mais rejetée par Bakou. Ce dernier aurait déclaré qu’il s’opposait désormais à la médiation américaine dans le processus de négociation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en raison de la « politique injuste et partiale » de l’administration Biden.
Dans une interview accordée à la télévision publique russe et rendue publique mercredi, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a accusé le département d’État de « parrainer » l’Arménie. Il a également allégué que les États-Unis fournissaient des armes à Erevan.
Dans des lettres séparées envoyées à Aliyev et au Premier ministre arménien Nikol Pashinian en octobre, Biden a exprimé sa volonté de « prendre des initiatives audacieuses qui aideraient à ouvrir la voie à la paix ». Un haut fonctionnaire de l’administration Biden a remis les lettres aux deux dirigeants près d’un mois après que M. Blinken a accueilli les pourparlers arméno-azerbaïdjanais à New York.
Les ministres des affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais se sont engagés, lors de ces entretiens, à « redoubler d’efforts » pour finaliser un traité de paix bilatéral « dans les plus brefs délais ». Les deux parties ne semblent pas s’être rapprochées d’un tel accord depuis lors, Bakou posant de nombreuses conditions à sa signature.

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