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Un membre du Parlement arménien évincé du parti au pouvoir, le Contrat civil, a qualifié mardi 17 décembre de politiquement motivées les poursuites pénales engagées contre lui après son refus de démissionner de l’Assemblée nationale.
Hovik Aghazarian a de nouveau nié les accusations du parti Contrat civil selon lesquelles il aurait systématiquement divulgué aux médias des informations classifiées discutées lors de réunions de haut niveau du parti.
Le comité anti-corruption (ACC) a ouvert lundi une procédure pénale en vertu d’un article du code pénal arménien relatif à la divulgation de secrets d’État. Le Premier ministre Nikol Pachinian et des membres de son entourage ont allégué une telle divulgation après avoir accédé de manière controversée aux communications privées d’Aghazarian stockées dans son téléphone portable.
L’ACC a confisqué le téléphone à la fin du mois dernier dans le cadre d’une enquête distincte lancée peu après qu’Aghazarian a refusé la « demande » de Pachinian de renoncer à son siège au parlement. Le législateur ainsi que les critiques du gouvernement arménien ont accusé l’agence de police de mettre illégalement son contenu à la disposition du premier ministre.
« J’ai été très, très prudent afin de ne pas me retrouver dans cette terrible situation », a déclaré M. Aghazarian aux journalistes. Je m’en sortirai parce qu’ils ne peuvent rien prouver. En fait, il n’y a rien à prouver ».
Il a décrit la nouvelle enquête de l’ACC comme un « outil de pression » exercé sur lui. « Jusqu’à présent, j’ai pu résister à cette pression », a-t-il déclaré.
L’avocat d’Aghazarian, Hakob Charoyan, a suggéré, entre-temps, que le procureur général Anna Vardapetian demandera le mois prochain au parlement contrôlé par le parti de Pachinian d’autoriser les enquêteurs à inculper et même à arrêter son client. Le bureau de Mme Vardapetian a déclaré qu’il n’avait pas encore de tels projets.
Le 4 décembre, M. Pachinian a déclaré que « des leviers politiques, moraux et autres » seraient utilisés pour priver M. Aghazarian de son siège au Parlement. Le seul moyen légal d’y parvenir est de lever son immunité et de le condamner pour un délit.
Le législateur de 64 ans fait partie des huit fonctionnaires qui ont reçu, le 17 novembre, des SMS de M. Pachinian leur « demandant » de démissionner. Tous, à l’exception de M. Aghazarian, ont démissionné dans les jours qui ont suivi. Parmi eux, Argishti Kyaramian, le chef d’un autre organe chargé de l’application de la loi, le comité d’enquête, qui s’était âprement disputé avec M. Aghazarian au Parlement en octobre.
M. Aghazarian a insisté mardi sur le fait que son conflit avec M. Kyaramian n’était pas la raison pour laquelle il avait subi de fortes pressions pour quitter le parlement.
« Il y a des questions plus profondes et plus dangereuses en jeu ici, a-t-il déclaré sans donner plus de détails. Il ne faut pas les simplifier à l’extrême. Dieu nous préserve que les inquiétudes que j’ai mais dont je ne peux pas parler [publiquement] se réalisent. »
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 20
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