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Téhéran et Moscou s’accordent sur le tracé d’un gazoduc via l’Azerbaïdjan
La Russie et l’Iran se sont mis d’accord sur le tracé d’un gazoduc vers la République islamique via l’Azerbaïdjan, et les négociations sont au stade final de l’accord sur le prix des fournitures, a déclaré à la presse le ministre russe de l’Energie, Sergueï Tsivilyov.
« Nous nous sommes mis d’accord sur l’itinéraire passant par l’Azerbaïdjan. Nous en sommes maintenant à la dernière étape des négociations, à savoir l’approbation du prix. Les volumes ont déjà été fixés. Le prix est toujours une question commerciale, une recherche de compromis, c’est pourquoi des groupes de travail ont été formés de part et d’autre, et des spécialistes développent une approche de la tarification », a déclaré le ministre, selon l’agence TASS.
Tsivilyov a précisé que la solution de base pour le prix est la parité du pouvoir calorifique du pétrole et du gaz avec un certain ratio, sur lequel les parties ont encore des divergences.
Plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le projet de construction d’un gazoduc entre la Russie et l’Iran était en cours, avec des livraisons qui, dans un premier temps, pourraient s’élever à 2 milliards de mètres cubes, avec la perspective de les porter à 55 milliards de mètres cubes. La Russie et l’Iran discutent également d’une coopération dans le secteur pétrolier, a ajouté M. Poutine.
Fin juin 2024, Gazprom et la National Iranian Gas Company ont signé un mémorandum stratégique sur le développement de l’organisation des livraisons de gaz russe à l’Iran. Les parties ont également discuté des étapes prioritaires pour mettre en œuvre le mémorandum et d’autres domaines de coopération dans le secteur de l’énergie.
Par la suite, la partie iranienne a indiqué qu’environ 300 millions de mètres cubes de gaz seront fournis quotidiennement par la Russie à l’Iran via la mer Caspienne. Selon les termes de l’accord, l’Iran pourra revendre l’excédent de gaz importé à d’autres pays. L’accord est conclu pour 30 ans et rapportera à l’Iran environ 10 à 12 milliards de dollars par an.
Auparavant, le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak avait déclaré que Moscou et Téhéran discutaient, avec la participation du Qatar et du Turkménistan, de la création d’un centre énergétique, ainsi que de l’échange de fournitures vers le nord de l’Iran et de la possibilité de créer une plateforme électronique d’échange de gaz dans le sud de la République islamique. À l’automne 2023, Javad Owji, alors ministre iranien du pétrole, a indiqué que Téhéran et Gazprom avaient identifié des projets communs d’une valeur de 40 milliards de dollars.