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Les familles des disparus continuent d’attendre des réponses sur les circonstances tragiques de la guerre de 44 jours. Pourtant, les audiences parlementaires à huis clos, qui doivent inclure la participation des proches des militaires disparus, restent sans date précise. Andranik Kocharyan, président de la commission de défense, a refusé de s’exprimer à ce sujet aujourd’hui, interrompant même une communication téléphonique avec Azatutyun (Liberté).
Des promesses en attente d’être tenues
Arsen Ghukasyan, l’oncle de Sargis Ghukasyan, un soldat porté disparu pendant la guerre, garde néanmoins espoir. Après avoir rencontré Andranik Kocharyan au Parlement fin décembre, il croit encore que ce dernier tiendra sa promesse d’organiser les auditions.
« Nous verrons bien. J’espère qu’ils ne nous tromperont pas et que ces auditions auront lieu », déclare-t-il.
Dans une récente interview avec News.am, Andranik Kocharyan a pourtant assuré que les audiences se tiendraient ce mois-ci. Il a également annoncé que des personnalités de premier plan, dont le ministre des Affaires étrangères, le procureur général et le directeur du Service de sécurité nationale (NSS), y participeront. « Le directeur du NSS, M. Abazyan, doit être l’un des principaux intervenants. Son rapport sera sans doute central », a-t-il affirmé.
Un scepticisme grandissant
Cependant, Arsen Ghukasyan doute que de nouvelles informations émergent de ces auditions. En tant que membre de la commission interdépartementale sur les personnes disparues, il a déjà eu de nombreux échanges avec le directeur du NSS.
« Ils n’ont rien de nouveau à nous apprendre », souligne-t-il.
Des réponses toujours attendues
Ce que Ghukasyan attend réellement, c’est le rapport de la commission d’enquête sur les circonstances de la guerre. Il critique le manque de transparence des autorités sur les conclusions de cette enquête :
« Si vous ne partagez pas les résultats de votre enquête avec le public, alors à quoi bon le travail de cette commission ? », s’interroge-t-il.
Depuis plus de quatre ans, les familles des disparus réclament des explications. Les accusations de trahison, souvent évoquées par les autorités, suscitent des questions pressantes : qui sont ces prétendus traîtres ? Pourquoi les responsables ne sont-ils pas nommés ?
« Je suis convaincu que cette guerre a été perdue à cause de traîtres. Si ces traîtres n’avaient pas existé, nos soldats ne seraient pas morts ou portés disparus dans de telles proportions », affirme Arsen Ghukasyan. Il exige que les responsables soient publiquement identifiés. « Si leurs noms restent secrets, cela signifie qu’ils se protègent mutuellement. »
Pour les familles des disparus, chaque jour sans réponse est une injustice supplémentaire. Le temps presse pour que vérité et responsabilité émergent enfin.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 20
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