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Projection
Le samedi 1er février à 17 h l’association Ecaussystème, le Foyer Rural et Ciné-Lot proposent la projection du film documentaire « Jardin Noir » d’Alexis Pazoumian dans la salle des fêtes Robert Soulié de Gignac.
Le film « Jardin Noir » nous replonge au début de 2020, quand la vie semble revenir à la normale à Talish, juste à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, malgré les traces de dévastation laissées par les Azéris lors de la guerre des Quatre Jours de 2016.
Avo et Samvel adorent faire tout ce qu’aiment faire les gamins de dix ans : rouler dans les rues à vélo, se raconter des blagues et pouffer de rire. Le jeune Erik fait quant à lui son service militaire près de la frontière. Ses journées en garnison paraissent tranquilles, et quand il n’est pas occupé à s’entraîner au combat, il fait des figures de gymnastique et parle de retourner à l’université. Karen, bûcheron et ancien combattant, se remémore le passé, quand Talish était un des plus grands villages du Haut-Karabagh. Avec toutes les guerres, nous avons dû fuir trois fois dit-il.
Comment la vie quotidienne s’exprime-t-elle dans les temps incertains, perpétuellement au bord de la guerre ? écrit Pazoumian . Le réalisateur a filmé la vie dans le Haut-Karabagh, verrouillée dans l’anticipation d’une nouvelle guerre, plongée dans un calme inquiétant qui plane au-dessus des paysages dévastés de Talish.
L’Azerbaïdjan lance, en septembre 2020, une attaque qui représente une énorme surenchère au conflit toujours non-résolu qui affecte la région. Au lendemain de cette reprise des hostilités, les familles d’Avo et Samvel fuient vers la capitale arménienne. Erik va aussi à Erevan pour sa rééducation, après avoir perdu une jambe dans une explosion. Karen, également déplacé, se retrouve à Stepanakert, toujours dans le Haut-Karabagh.
La guerre n’est jamais glorieuse, même quand elle est racontée dans un film ou un poème. Le long-métrage de Pazoumian met en évidence ce sentiment.
Avec beaucoup de sensibilité et un bon sens de la nuance visuelle, le réalisateur fait courir le motif du deuil presque tout au long du film, élargissant la métaphore de la douleur fantôme pour essayer de comprendre ce que vit quelqu’un qui perd son pays.
Durée:1h 24 , tarifs Ciné-Lot .
Le film sera suivi d’un échange avec le réalisateur Alexis Pazoumian (s’il est disponible) et avec Sylvain Chaux assistant caméraman (originaire de Cressensac) . Verre de l’amitié offert et dégustation de gâteaux arméniens confectionnés par Liana Tadevosyan de Souillac.
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