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Le président russe Vladimir Poutine ne devrait pas s’entretenir séparément avec le premier ministre arménien Nikol Pashinian lors des sommets des dirigeants des anciennes républiques soviétiques qui se tiendront cette semaine, a déclaré le Kremlin mardi.
Mercredi, M. Poutine accueillera près de Saint-Pétersbourg une réunion informelle annuelle des dirigeants de la Communauté des États indépendants (CEI). Cette réunion sera suivie jeudi d’un sommet de l’Union économique eurasienne (UEE), un bloc commercial dirigé par la Russie et composé de cinq États ex-soviétiques, dont l’Arménie.
Il n’est pas prévu de rencontre séparée entre M. Pashinian et M. Poutine, mais ils auront l’occasion de se parler « en marge » si nécessaire », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, aux journalistes.
M. Poutine et M. Pashinian se sont récemment entretenus de la sorte juste après le dernier sommet de l’UEE, qui s’est tenu à Moscou en mai. Deux semaines plus tard, la Russie a rappelé son ambassadeur à Erevan pour des consultations sur fond de tensions persistantes avec l’Arménie.
M. Pashinian s’est abstenu d’accueillir ce sommet ainsi que la prochaine réunion de Saint-Pétersbourg, malgré la présidence tournante de l’UEE assurée par l’Arménie en 2024. Il a déclaré au début du mois qu’il avait agi ainsi parce que tous les dirigeants des États membres de l’UE n’étaient pas les bienvenus en Arménie.
Il n’a pas été précisé s’il faisait référence à M. Poutine ou au président biélorusse Alexandre Loukachenko. Ce dernier a provoqué une nouvelle querelle diplomatique entre Minsk et Erevan au début de l’année avec des commentaires pro-azerbaïdjanais lors d’une visite en Azerbaïdjan.
Des analystes arméniens et des figures de l’opposition ont émis l’hypothèse que les autorités arméniennes étaient réticentes à recevoir M. Poutine plus d’un an après avoir ratifié de manière controversée le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), également connu sous le nom de Statut de Rome. Au début de l’année 2023, la CPI a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de M. Poutine pour des crimes de guerre qui auraient été commis lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La ratification du Statut de Rome a mis en lumière le fossé grandissant entre l’Arménie et la Russie, accusée par Erevan de ne pas honorer ses engagements en matière de sécurité. Le 4 décembre, M. Pashinian a clairement indiqué qu’il ne débloquerait pas l’adhésion de l’Arménie à l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), dirigée par la Russie.
Jusqu’à présent, Erevan s’est bien gardé de prendre ses distances avec l’UEE, compte tenu de la forte dépendance de l’économie arménienne à l’égard du vaste marché russe et du gaz naturel relativement bon marché.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 20
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