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Le président arménien refuse de condamner les procès azéris des dirigeants du Karabagh
Défendant le silence du gouvernement arménien, le président du Parlement Alen Simonian a refusé de condamner mardi 21 janvier les procès en cours de huit anciens dirigeants du Haut-Karabakh emprisonnés en Azerbaïdjan.
M. Simonian, qui est un allié politique clé du Premier ministre Nikol Pachinian, a plutôt qualifié ces procès de « malheureux ».
« Espérons qu’une fois le procès terminé, il sera possible de discuter du retour de ces personnes et de leur libération d’une manière ou d’une autre », a-t-il déclaré aux journalistes.
Ni le bureau de N. Pachinian le ministère arménien des Affaires étrangères n’ont fait de déclaration officielle sur le début des audiences du tribunal à Bakou, vendredi dernier, concernant une longue liste d’accusations criminelles portées contre les anciens dirigeants politiques et militaires du Karabakh ainsi que huit autres Arméniens du Karabakh. Les 16 prisonniers ont été capturés par l’Azerbaïdjan pendant et après son offensive militaire de septembre 2023 qui a forcé toute la population du Karabakh à fuir vers l’Arménie.
L’opposition arménienne a vivement condamné le silence d’Erevan, estimant qu’il s’inscrivait dans le cadre de la politique d’apaisement du gouvernement Pachinian et de la poursuite des concessions unilatérales à l’Azerbaïdjan. M. Simonian a rejeté ces critiques.
« Qu’y a-t-il à réagir ? a-t-il déclaré. Nous observons, nous savons, nous voyons ce qui se passe, mais il n’y a pas lieu de réagir. »
Un vice-président du parti Contrat civil de Pachinian, Vahagn Aleksanian, a laissé entendre lundi que certains des anciens dirigeants du Karabakh jugés par un tribunal militaire azerbaïdjanais, notamment Arayik Harutiunian, n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes pour leur captivité.
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