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Le maire d’Erevan offre des concessions mineures sur la hausse des tarifs de bus
Le maire d’Erevan, Tigran Avinian, s’est engagé mercredi 22 janvier à réduire légèrement l’augmentation significative imminente des tarifs des transports publics qui pourrait déclencher des manifestations dans la capitale arménienne. M. Avinian a déclaré qu’en réponse aux « réactions et propositions » des citoyens, le parti au pouvoir, le Contrat civil, essaiera de faire passer ces changements par le conseil municipal le 11 février.
Les nouveaux tarifs devraient entrer en vigueur le 1er février. Ils remplaceront les frais de bus et de minibus de 100 drams (25 centimes d’euro) par trajet par un système tarifaire complexe impliquant des paiements électroniques pour les abonnements.
Les usagers devront payer 9 000 drams (22 dollars) par mois, 24 000 drams par trimestre et 90 000 drams par an pour un nombre illimité de trajets en bus, trolleybus ou métro. Les concessions offertes par Avinian ne s’appliquent pas à eux.
L’administration municipale est prête à prolonger la validité des billets de courte durée. Elle a également proposé une réduction de 10 % sur un tarif couvrant 10 trajets en bus.
M. Avinian a annoncé ces changements mineurs alors que les deux groupes d’opposition représentés au conseil municipal ont intensifié leur campagne contre cette mesure impopulaire. Ils ne manqueront pas de rejeter les changements et d’insister sur l’annulation totale des hausses de prix qu’ils qualifient d’injustifiées. Grigor Yeritsian, membre éminent de l’un de ces groupes dirigé par l’ancien maire Hayk Marutian, a déclaré que ces mesures devaient être « jetées à la poubelle ».
M. Marutian a appelé les citoyens à boycotter les nouveaux tarifs des transports publics et à continuer de payer 100 drams à partir du 1er février.
Les signes d’un mécontentement généralisé se sont multipliés à l’égard de cette mesure qui, selon les autorités municipales, est nécessaire pour réduire les pertes subies par le réseau de transport d’Erevan et acheter davantage de bus dont il a besoin. Les retraités semblent particulièrement mécontents, bien qu’ils puissent bénéficier d’une réduction de 30 %.
L’un d’entre eux a déclaré au service arménien de RFE/RL : « Ma pension mensuelle est de 42 000 drams. Comment puis-je me permettre de payer [les nouveaux tarifs] ?»
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