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Un nouveau rapport (en anglais) du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) lève le voile sur une tragédie humaine et culturelle en cours : les violations systématiques des droits de l’homme par l’Azerbaïdjan à l’encontre des Arméniens du Haut-Karabakh. Entre nettoyage ethnique et destruction du patrimoine, ce document détaille une politique de réécriture historique qui inquiète la communauté internationale.
Depuis l’offensive militaire de septembre 2023, l’Azerbaïdjan s’est lancé dans une campagne de déracinement massif, forçant quelque 120 000 Arméniens à abandonner leur terre ancestrale. Une stratégie de nettoyage ethnique qui ne se limite pas à l’exode humain. Selon Monuments Watch, une organisation spécialisée dans la préservation du patrimoine, Bakou s’emploie également à effacer toute trace de la culture arménienne dans la région.
« Depuis la violente agression de septembre, les églises historiques, monastères et lieux saints, souvent vieux de plusieurs millénaires, ont été systématiquement détruits ou vidés de leurs inscriptions arméniennes », souligne Monuments Watch dans le rapport. Cette campagne révisionniste s’inscrit dans une tentative manifeste de remplacer le passé arménien par un récit nationaliste azéri.
L’ECLJ détaille comment ces actions transgressent des principes fondamentaux du droit international. La Cour internationale de justice (CIJ) a déjaffirmé le droit des Arméniens à retourner en sécurité dans leurs foyers, liant ce droit au principe d’autodétermination. Mais l’Azerbaïdjan agit en contradiction directe avec ces décisions, selon le rapport. En détruisant des sites religieux et historiques, Bakou viole également le droit au patrimoine culturel, un volet essentiel des droits humains reconnus par l’UNESCO.
L’ampleur des destructions est effarante : les lieux saints arméniens, symboles vivants d’un passé chrétien profondément enraciné dans le Haut-Karabakh, sont à présent menacés de disparition. Cette érosion planifiée vise non seulement à nier la présence arménienne dans la région mais également à manipuler le récit historique pour renforcer les revendications territoriales de l’Azerbaïdjan.
Alors que la communauté internationale tarde à réagir, les Arméniens déplacés se retrouvent sans perspective de retour. Les institutions européennes et internationales, bien que conscientes de la situation, peinent à exercer une pression significative sur Bakou. Pour le Centre européen pour le droit et la justice, « il est urgent d’agir pour préserver ce qui reste du patrimoine culturel arménien et assurer un retour digne aux déplacés ».
Cette inaction pose une question fondamentale : l’effacement culturel peut-il être toléré au XXIᵉ siècle ? Face à l’indifférence généralisée, ce rapport est un appel à briser le silence et à mettre un terme à une entreprise dévastatrice qui menace de faire disparaître une culture vieille de plusieurs millénaires.
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