La France réaffirme son soutien aux frontières de l’Arménie

Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé le ferme soutien de son pays à l’intégrité territoriale de l’Arménie lors de ses entretiens avec le Premier ministre Nikol Pachinian à Paris lundi.

Les deux dirigeants ont discuté des relations bilatérales et du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, selon les communiqués officiels des entretiens tenus en marge du Sommet sur l’intelligence artificielle qui se déroule dans la capitale française.

« Le chef de l’État a réitéré le soutien total de la France à la normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ainsi qu’à la signature d’un traité de paix conforme au droit international », peut-on lire dans un communiqué publié par l’Élysée. « Il a également réaffirmé la détermination de la France à soutenir l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Arménie ainsi que les aspirations du peuple arménien à la paix, à la sécurité et à la démocratie. »
La déclaration indique que Macron et Pashinian « ont convenu de poursuivre le développement de projets de coopération entre la France et l’Arménie, en particulier dans les domaines de l’énergie, de la défense et des transports ». Le bureau de presse de Pashinian a déclaré que les relations franco-arméniennes avaient « atteint un nouveau niveau » au cours de l’année écoulée.

La France, qui abrite une importante communauté arménienne, est devenue ces dernières années le principal soutien occidental et fournisseur d’armes de l’Arménie. Les deux pays ont signé une série de contrats pour la livraison d’armes françaises à l’armée arménienne, ce qui a suscité une vive condamnation de la part de l’Azerbaïdjan.

Le ministre arménien de la Défense, Suren Papikian, a souligné leur coopération militaire croissante lors d’une nouvelle visite à Paris en décembre. Cette visite a coïncidé avec les appels du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à l’Union européenne pour qu’elle approfondisse ses liens avec l’Arménie et « lui apporte tout le soutien qu’elle est en droit d’attendre ».

Le bureau de Pashinian a déclaré qu’il avait également discuté avec Macron des « perspectives de développement de la coopération entre l’Arménie et l’UE ». Il n’a pas donné de détails.

Le Parlement arménien doit débattre et approuver cette semaine un projet de loi soutenu par le gouvernement sur le « lancement d’un processus d’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne ». Ni la France ni aucun autre État membre de l’UE n’ont jusqu’à présent exprimé publiquement leur soutien à la demande d’adhésion à l’UE de la nation du Caucase du Sud, ce qui a déplu à la Russie.

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