La belle soirée en hommage à Henri Verneuil

Situé à quelques mètres de la fameuse rue Paradis où a grandi Achod Malakian et ses parents rescapés du génocide des Arméniens, le Consulat général d’Arménie à Marseille avait convié près de 150 personnes et de nombreux élus pour une soirée de dédicaces à l’occasion de la sortie du superbe livre « Henri Verneuil, raconteur d’histoires ».
Écrit et documenté par Philippe Sichler et Laurent Benyayer parue aux Éditions neva et préfacé par l’ancien grand flic et réalisateur de polars Olivier Marchal, cet ouvrage retrace la carrière exceptionnelle et la riche filmographie d’Henri Verneuil né Achod Malakian.
Patrick Malakian, fils d’Henri Verneuil et réalisateur de cinéma, ainsi que l’auteur Philippe Sichler étaient présents avec le comédien Jacky Necessian aux côtés du consul général d’Arménie, Ara Mkrtchian et de la consule Madeleine Proshian, qui avaient organisé l’événement festif.

 

Michèle Rubirola, première adjointe au maire Benoît Payan et Sébastien Jibrayel, adjoint aux Sports, ainsi que son père Henri Jibrayel, député honoraire, étaient dans l’assistance ainsi que José Do Nascimento, conseiller spécial et représentant Martine Vassal, présidente du département et de la métropole.
Le sénateur Stéphane Ravier (ex Reconquête) et les députés du (RN) Monique Griseti et Franck Allisio étaient présents comme de nombreux responsables d’associations arméniennes, des religieux et le consul de Suisse à Marseille.

 

« ÈLU À L’ACADÉMIE FRANÇAISE, IL A REJOINT LES RANGS DES «IMMORTELS» »A.M
Ara Mkrtchian a salué les invités avant de rendre un hommage à Henri Verneuil: « héritier spirituel du cinéaste Rouben Mamoulian, américain d’origine arménienne et autre titan du 7è art, dont l’audace et la créativité ont redéfini les codes du cinéma mondial ». Il a rappelé que Verneuil avait édifié un pont entre les expériences de son histoire et la mémoire collective de tous ceux qui ont traversé des épreuves similaires.

« À L’INSTAR DE CHARLES AZNAVOUR, HENRI VERNEUIL A INCARNÉ UN PONT CULTUREL LUMINEUX ENTRE LA FRANCE ET L’ARMÉNIE » A.M
Alors que le nom de Verneuil fait écho à Delon, Belmondo, Fernandel et Gabin entre autres monstres sacrés du cinéma français, avec malice le consul général a rappelé que lorsque Jean Gabin parlait de Verneuil, il l’appelait Malakian et Achod quand il l’interpellait.

« AZNAVOUR C’EST LA FRANCE, VERNEUIL C’EST MARSEILLE » M.R
Michèle Rubirola a également rendu un hommage au cinéaste qui avait débarqué avec ses parents à l’âge de 5 ans sur le Quai de la Joliette.
Elle a déclaré que Marseille était bien plus qu’un décor dans les films de Verneuil, c’était un personnage à part entière marqué par l’humanité de ses habitants.

« 35 FILMS ET 100 MILLIONS DE SPECTATEURS C’EST PAS RIEN » P.M
Avec émotion Patrick Malakian a évoqué la mémoire de son père qu’il appelle affectueusement « Papa ».
Il a remercié les invités présents venu célébrer et faire perdurer la mémoire de son père.

Avec vigueur, il a souligné combien Henri Verneuil était fier d’être marseillais mais au-delà du cliché, qu’il était un ambassadeur du cinéma, de la culture, de la rigueur, de l’amitié, de la famille qui était importante pour lui et qu’il était aussi un ambassadeur de l’arménité.

 

 

JACKY NERCESSIAN A FAIT SON SHOW
Visage fort du cinéma français et inoubliable Apkar dans l’iconique « Mayrig » d’Henri Verneuil, Jacky Nercessian était présent pour l’événement.

Tel un comédien de génie il a su entrer en scène et faire rire et pleurer le public en narrant des anecdotes avec Verneuil lors du tournage de « Mayrig » et avec Aznavour dans d’autres circonstances.

 

Ponctuée d’intermèdes de musique traditionnelle avec des musiciens arméniens et la diffusion de bandes sonores des principaux films de Verneuil, les convives se sont rassemblés autour d’un magnifique buffet et ont pu s’offrir le livre dédicacé par Philippe Schiler et Patrick Malakian.

Saluons l’initiative et le travail d’Ara Mkrtchian et son équipe qui depuis sa récente prise fonction à l’image de la diplomatie arménienne, multiplie les rencontres, crée une dynamique et sort son institution d’un confort révolu.

 

 

Texte et photos: Alain Alexan Sarkissian

Nos lecteurs ont lus aussi

Votre publicité ici

(Pendant 7 jours)