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Il est important d’éviter les menaces de recours à la force dans les négociations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan affirme la Porte-parole de l’UE
Il est important que l’Arménie et l’Azerbaïdjan négocient de bonne foi sur toutes les questions en suspens, en évitant toute rhétorique dure et toute menace de recours à la force.
Anitta Hipper, porte-parole en chef de l’UE pour les Affaires étrangères et la sécurité, l’a déclaré dans une interview avec un correspondant d’Armenpress à Bruxelles.
La porte-parole en chef de l’UE a réaffirmé la volonté de l’UE de soutenir les parties pour parvenir à une paix durable dans la région. Anitta Hipper a souligné que les parties sont encouragées à poursuivre leur dialogue et à trouver des solutions mutuellement acceptables qui satisferont leurs préoccupations respectives.
Les récentes déclarations du président azerbaïdjanais Ilham Aliev constituent non seulement une menace pour la mission de surveillance de l’UE à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, mais remettent également en cause les principes fondamentaux de l’Union européenne et la sécurité en général.
Comment l’UE compte-t-elle réagir à de telles provocations et quelles mesures seront prises pour garantir la stabilité régionale et protéger les valeurs fondamentales de l’UE ?
Anitta Hipper a répondu à la question :
« L’UE appelle constamment les parties à s’abstenir de toute mesure qui pourrait nuire au processus de paix. Nous attachons une grande importance à éviter toute rhétorique agressive et encourageons les parties à œuvrer à la recherche de solutions mutuellement acceptables pour créer un avenir stable et pacifique pour tous les peuples de la région.
L’UE poursuit son engagement actif avec les deux parties, y compris les consultations sur le processus de règlement, ainsi que les développements positifs de la coopération bilatérale au cours de l’année écoulée. Nous encourageons les parties à poursuivre leur dialogue et à trouver des solutions mutuellement acceptables qui répondent à leurs préoccupations respectives.
Ce message a été récemment réitéré par le représentant spécial de l’UE Grono lors de ses visites à Bakou et à Yerevan, où il a rencontré les dirigeants des deux pays. Le même message a été réaffirmé par le président du Conseil européen, Costa, le 9 janvier 2025 lors d’une conversation téléphonique avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev ».
L’agression continue de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie et le déplacement de la population autochtone du Haut-Karabakh suscitent de graves inquiétudes en termes de droits de l’homme et d’intégrité territoriale. Quelles mesures concrètes l’UE envisage-t-elle de prendre pour faire pression sur l’Azerbaïdjan et répondre à ces violations ?
La porte-parole de l’UE a répondu que l’UE a soutenu les deux parties dans le processus de règlement ces dernières années, notamment pour résoudre les problèmes liés à la population déplacée.
« Nous appelons à nouveau les parties à négocier de bonne foi sur toutes les questions en suspens et nous poursuivrons notre dialogue avec les deux parties sur ces questions », a-t-elle déclaré.
Les déclarations d’Aliev portent atteinte à la crédibilité de l’UE en tant que médiateur dans le Caucase du Sud et menacent la voie démocratique choisie par l’Arménie. Comment l’UE compte-t-elle maintenir son rôle de médiateur juste et efficace, et les actions et la rhétorique de l’Azerbaïdjan auront-elles des conséquences tangibles ?
« L’UE réitère l’importance pour les parties de négocier de bonne foi sur toutes les questions en suspens, en évitant toute rhétorique dure et les menaces de recours à la force. » Nous saluons tous les efforts visant à établir une paix durable entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. En plus d’autres efforts internationaux, le « Processus de Bruxelles » de 2021 à 2023 a permis aux dirigeants des deux parties de s’engager activement dans des discussions sur des questions clés. Cela a fourni un cadre structurel et l’espace nécessaire pour faire avancer le processus de règlement, ce qui a été apprécié par les deux parties. L’UE salue grandement les progrès positifs réalisés dans les relations bilatérales et espère que 2025 apportera encore plus de résultats positifs au profit de l’ensemble de la population de la région. « L’UE est prête à fournir un soutien supplémentaire aux deux parties », a déclaré Anitta Hipper.
Krikor Amirzayan