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« Nous pensons que Nikol Pashinyan ne doit pas redevenir Premier ministre de l’Arménie. » C’est avec cet objectif clair qu’Hovik Aghazaryan, ancien membre de l’équipe de Pashinyan, a lancé son propre parti.
Aujourd’hui, il a été élu président du Parti constitutionnel national uni, une formation qu’il a fondée avec Hakob Aslanyan, lui aussi exclu du parti au pouvoir pour l’avoir soutenu.
Un régime « autoritaire » dénoncé
Aghazaryan accuse Pashinyan d’avoir instauré un pouvoir solitaire et autoritaire. Il cite comme preuve l’intervention en direct du Premier ministre, appelant le président du Conseil judiciaire suprême à démissionner.
« L’équipe Contrat Civil n’existe plus. Quand tout repose sur la volonté d’un seul homme, ce n’est plus une équipe », tranche Aslanyan.
Aghazaryan rappelle qu’il a été le seul député à refuser d’obéir à Pashinyan et à ne pas renoncer à son mandat. Cela lui a valu une exclusion immédiate du parti et des accusations de fuite d’informations sensibles.
Un projet électoral, pas une fronde de rue
Malgré leur opposition frontale, Aghazaryan et ses alliés n’appellent pas à la rue. Leur ambition est électorale : empêcher Pashinyan d’être reconduit. Ils se présentent comme l’unique alternative à un pouvoir qu’ils jugent corrompu.
« La corruption est manifeste, elle gangrène le pouvoir en place », martèle Aghazaryan.
Des accusations jugées « absurdes »
Tsovinar Vardanyan, députée du Contrat Civil, tourne en dérision ces attaques :
« Qualifier le gouvernement d’autoritaire n’a aucun sens. Je ne commente même pas ces absurdités », lâche-t-elle, rappelant que seul le peuple a le pouvoir de choisir et de renverser un gouvernement.
Reste une inconnue : le sort des affaires judiciaires visant Aghazaryan. Dans l’affaire du « petit bétail », où il est soupçonné de corruption, il a le statut de témoin. En revanche, il n’est officiellement impliqué dans aucun dossier de fuite de secrets d’État, malgré les accusations du camp Pashinyan.
L’opposition est en ordre de bataille. Reste à savoir si ce nouveau parti pèsera réellement dans le jeu politique ou s’il restera un épiphénomène.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 20