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Un article signé Erin Thompson et publié vendredi sur le site DVIDS met en lumière la vie et les contributions remarquables de Jerry Alajajian, un agent spécial du Corps de contre-espionnage (CIC) de l’armée américaine. Né en 1914 à Mersin, en Turquie, dans une famille arménienne ayant survécu au génocide, Alajajian immigre aux États-Unis en 1919. Il s’engage dans l’armée en 1942 et se distingue rapidement grâce à ses compétences linguistiques et ses efforts sur le front du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.
En janvier 1945, Alajajian débarque à Luçon, aux Philippines, et joue un rôle clé dans l’établissement de communications avec les guérilleros philippins combattant l’occupation japonaise. Sa collaboration avec le 2e bataillon du 121e régiment d’infanterie (USAFIP-NL) est cruciale. À la demande du capitaine Diego Sipin, il prend même temporairement la tête de ce groupe de résistants, un rôle qui lui vaudra la prestigieuse Étoile de bronze. Sa citation mentionne son courage sous le feu ennemi et sa contribution décisive à la neutralisation de l’artillerie japonaise.
Alajajian a également travaillé en tant qu’agent de liaison auprès de figures emblématiques de la résistance philippine, comme le colonel Marcos « Marking » Agustin et Valeria Panlilio. Il participe à des missions critiques, notamment à la sécurisation du barrage d’Ipo, une source d’eau vitale pour Manille. Lors de cette opération, il reçoit la Médaille du soldat pour un acte héroïque : sauver un officier piégé dans un véhicule renversé.
Après la guerre, Alajajian retourne aux États-Unis et continue de servir la communauté militaire en dirigeant des associations d’anciens combattants et en devenant un acteur de premier plan dans le secteur des assurances à Boston. Décédé en 1985, son parcours reste un exemple d’engagement et de bravoure.
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