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Communiqué de l’association de soutien à l’Artsakh sur la résolution 2580 de l’APCE
Paris, le 4 février 2025 – L’Association de Soutien à l’Artsakh réagit à l’adoption de la Résolution 2580 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le 27 janvier 2025, relative au respect des obligations et engagements des États membres du Conseil de l’Europe. Cette Résolution, en particulier son point 4.2, soulève les préoccupations majeures de l’APCE concernant la détérioration des droits humains et de la démocratie en Azerbaïdjan, où la répression de la société civile, des médias et des opposants politiques est de plus en plus forte.
L’Association de soutien à l’Artsakh note que l’APCE reconnaît enfin la nature autoritaire du régime en Azerbaïdjan, un constat que de nombreuses organisations ne cessent de dénoncer. L’Association de soutien à l’Artsakh se félicite que l’APCE déclare suivre de près la situation des Représentants politiques du Haut-Karabakh, et de tous les prisonniers de guerre arméniens actuellement détenus en Azerbaïdjan, et réitère son appel à leur libération.
Dans cette Résolution 2580, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe indique être gravement préoccupée par la répression continue en Azerbaïdjan des militants politiques et des journalistes, ainsi que de toutes personnes critiques à l’égard du gouvernement actuel. Elle reconnait également que les élections présidentielle et législatives anticipées de 2024 n’ont pas été conformes aux normes internationales en matière d’élections démocratiques et ont été soumises à des restrictions accrues de la liberté d’expression.
« L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe reconnait, sans ambigüité, la réalité du régime autoritaire en Azerbaïdjan, un régime criminel dont les victimes sont les Arméniens d’Artsakh mais aussi les Azerbaidjanais-mêmes. L’appel de l’APCE à la libération des autorités politiques du Haut-Karabagh et des otages arméniens, détenus à Bakou pour le seul fait d’être Arméniens est un rappel important, à un moment où leurs procès iniques se tiennent dans une opacité inquiétante ». Indique Hovhannès Guévorkian, Représentant de l’Artsakh en France.