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Certains pays suivent avec intérêt ou mécontentement le renforcement des relations entre la Géorgie et l’Azerbaïdjan a affirmé le député géorgien Givi Mikanadze dans une déclaration à « Sputnik Georgia ».
« Certaines personnes le regardent avec mécontentement et envie, mais c’est leur affaire, nous savons que dans l’histoire il y a eu des empires qui ont occupé la moitié du monde, gouverné d’immenses territoires et peuples, mais aujourd’hui vous ne les trouverez pas sur les cartes du monde, et les petits pays et les petits peuples ont pu survivre et préserver notre indépendance parce que nous nous sommes toujours tournés vers les valeurs et les traditions qui soutiennent notre identité », a déclaré Givi Mikanadze.
Selon le député géorgien, les forces de droite gagnent en popularité même dans les pays européens, dont l’objectif principal est de soutenir les priorités nationales et l’autodétermination.
Signalons toutefois que sur les 3,9 millions d’habitants de la Géorgie, les Géorgiens représentent 86,6% de la population, les Azéris 6,3% très présents dans la région de Marnéouli au sud-est de la Géorgie, près de la frontière arméno-azérbaïdjanaise, et les Arméniens 4,5%. Cette « amitié » entre la Géorgie et l’Azerbaïdjan qui est d’ordre d’intérêts économiques et stratégiques, cache des problèmes frontaliers non résolus entre la Géorgie et l’Azerbaïdjan qui pourraient à tout moment mettre le feu à cette « poudrière ».
Krikor Amirzayan
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