Bilal Erdogan affirme que la Turquie aidera à libérer la Mosquée Al-Aqusa à Jérusalem

Bilal Erdogan, fils du président turc Recep Tayyip Erdogan, annonce-t-il ce que son père ne peut déclarer officiellement ? L’homme qui occupe une place influente dans les cercles religieux et sociaux de Turquie, président du conseil de fondation de l’Ilim Yayma Vakfı et membre du conseil consultatif supérieur du TÜGVA, est connu pour ses positions fermes en faveur de la cause palestinienne. Selon le journal turc Yeni Shafak, le 30 décembre, Bilal Erdogan a pris la parole lors d’un meeting organisé sur le Pont de Galata à Istanbul, délivrant un message de solidarité avec Gaza et la Palestine. Devant une foule mobilisée, il a rappelé le soutien indéfectible de la Turquie à la cause palestinienne, dénonçant fermement les agressions israéliennes. Il a affirmé que la Turquie, solidaire de Gaza, continuerait de lutter pour la liberté de la Palestine, notamment en libérant la Mosquée Al-Aqsa.

« Nous sommes ici pour la solidarité avec la Palestine. Gaza n’est pas seule, la Palestine n’est pas abandonnée, nous sommes à leurs côtés », a-t-il déclaré, soulignant les 453 jours de souffrance endurés par Gaza sous les attaques israéliennes. Erdogan n’a pas hésité à pointer du doigt la complicité silencieuse de la communauté internationale, et particulièrement celle de l’Occident, qu’il accuse d’hypocrisie face à ce qu’il qualifie de « crimes contre l’humanité ».

En parallèle, il a tracé un lien entre les luttes symboliques passées et le futur de la Mosquée Al-Aqsa, évoquant l’ouverture de Sainte-Sophie et la libération de la mosquée des Omeyyades de Damas comme des exemples de victoires. « Le soleil de la liberté et de la justice se lèvera bientôt sur la Mosquée Al-Aqsa », a-t-il prophétisé.
Il a terminé son intervention en réaffirmant que Gaza sortirait victorieuse du siège imposé et qu’elle jouerait un rôle clé dans la libération de la Mosquée Al-Aqsa. Un discours qui, pour ses partisans, résonne comme un appel à poursuivre le combat.