Aliev admet une fois de plus qu’il force les autorités arméniennes à faire des concessions unilatérales

Aliev admet une fois de plus qu’il force les autorités arméniennes à faire des concessions unilatérales.

Le message du Nouvel An d’Aliev contenait une emphase remarquable écrit Tatevik Hayrapetyan spécialiste de l’Azerbaïdjan.

« Comme cela était prévisible, Aliev a consacré une partie de son discours à proférer de nouvelles menaces contre l’Arménie, ainsi qu’à rappeler les anciennes menaces. Parlant des réalisations de l’année dernière, il a déclaré : « Cette année, nous sommes retournés dans quatre villages de la région kazakh sans tirer un seul coup de feu, par des moyens politiques. Mais il est également vrai que si les événements survenus dans les relations entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie au cours des quatre dernières années ne s’étaient pas produits, l’Arménie ne nous aurait évidemment jamais restitué volontairement ces villages.

Ils l’ont fait sous la contrainte. Ils l’ont fait en prenant conscience de notre force politique et militaire, et j’espère qu’à partir de maintenant, dans la conduite de sa politique, l’Arménie continuera à prendre en compte les nouvelles réalités créées dans le Caucase du Sud et en même temps dans le monde. Nous avons créé de nouvelles réalités dans le Caucase du Sud. La Guerre Patriotique a créé ces réalités. Le rétablissement de notre souveraineté nationale a encore renforcé ces réalités et nous avons réaffirmé les nouvelles réalités que nous avons créées dans le Caucase du Sud aux niveaux diplomatique, international et politique. Le monde entier a accepté les nouvelles réalités…»

Par ces mots, Aliev admet une fois de plus qu’il oblige les autorités arméniennes à faire des concessions unilatérales exclusivement par la politique de la force et la menace de la force. Alors que les autorités arméniennes présentent ces concessions comme un retour logique de ces territoires, pour Aliev, il s’agit d’une question résolue par la menace de la force (…) Aujourd’hui, Aliev maîtrise très bien cette technique et il en est fier, il la considère comme une réussite, alors qu’elle contredit complètement l’essence même du débat sur les relations politiques et diplomatiques et sur la paix en général… », écrit Tatevik Hayrapetyan.

 

Krikor Amirzayan

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