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Le texte du traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne contient aucune clause concernant des amendements à la Constitution arménienne affirme Alen Simonyan
Dans le texte du projet de traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, il n’y a aucune clause prévoyant d’amender la Constitution arménienne ; il n’y a pas de discussion de ce type. Affirmation du président de l’Assemblée nationale d’Arménie, Alen Simonyan, lors d’une conversation avec des journalistes à l’Assemblée nationale.
« Il n’y a pas de point sur la Constitution dans le traité de paix. Et il n’y a pas de discussion de ce genre. Les discussions se poursuivront sur les deux points restants que Bayramov a mentionnés. Je pense que nous devons noter qu’il est très positif que l’autre partie note également cela. Il reste deux points qui doivent être discutés », a souligné le président de l’Assemblée nationale d’Arménie, se référant à la déclaration régulière du ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Jeyhun Bayramov exigeant le changement de la constitution arménienne.
Alen Simonyan a ajouté qu’après le 9 novembre 2020, une nouvelle guerre et de nouveaux événements étaient prédits.
« Nous avons réussi d’une manière ou d’une autre à parvenir à un accord sur plus d’une douzaine de points. C’est, à mon avis, une très grande victoire pour les deux parties. Nous avons le premier document juridique signé entre deux États, ce qui est unique dans l’histoire. C’est sans précédent. Nous avons une frontière délimitée, nous avons un accord, une logique pour continuer le processus de cette frontière. Oui, je pense que le processus est positif. Et je salue la déclaration selon laquelle nous avons deux frontières, encore des points sur lesquels il faut se pencher, il faut encore mener des discussions », a-t-il dit.
Se référant à la demande de la partie azerbaïdjanaise de retirer les poursuites contre l’Arménie et l’Azerbaïdjan auprès des organismes internationaux, le Président du Parlement arménien Alen Simonyan a déclaré que des réflexions sont en cours afin de voir s’il est bénéfique pour l’Arménie d’avancer avec une telle logique ou non.
Il a rappelé que des poursuites judiciaires sont également engagées contre l’Arménie. Alen Simonyan ne voit pas la possibilité d’inclure une clause sur le retour des prisonniers dans le texte du traité de paix à l’heure actuelle. « C’est un sujet à part auquel nous sommes constamment confrontés. Nous avions plus de 150 prisonniers, nous en avons désormais 23 confirmés, dont 11 sont des dirigeants militaro-politiques du Karabakh » dit-il.
Krikor Amirzayan