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« Récits d’Arménie » par Serge Avédikian et Marianne Denicourt


« Récits d’Arménie », par Serge Avédikian et Marianne Denicourt, dans le cadre du Festival Francophonie Métissée au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris (46 rue Quincampoix - 75004) le 8 octobre à 20h.

Les deux comédiens proposent un parcours dans la littérature arménienne, depuis le Ve siècle jusqu’à nos jours. Les extraits seront lus en français et en arménien.

Seront d’abord lus les textes des religieux Krikor Naragatsi (Xe siècle), dont les prières sont minées par les défaillances de l’âme, et Nahapet Koutchak (XXe siècle), tiraillé par l’enchantement et par les exigences de sa vocation.

Et comme la littérature française à son La Fontaine, les lettres arméniennes ont Toumanian, qui puise dans la vie ordinaire du peuple arménien tout ce qu’il faut pour parler de l’homme même, lui qui a connu les deuils personnels et ceux de toute une nation en 1915.

Des auteurs de la République soviétique, on peut retenir Aksel Bakounts, dont l’écriture à une profondeur mystérieuse, et le flamboyant Yeriché Tcharents. Tous deux ont disparu lors des purges staliniennes de 1937. Cette même république se clôt avec les ultimes poèmes de Paraouïr Sevak, écrivant avec l’intuition qu’une révolution de la vérité est à faire ou à venir. L’indépendance politique de l’Arménie devait forcément conduire ces écrivains les plus grands à prendre le contre-pied des formes compassées ou passéistes des règles soviétiques, telle Violetta Krikorian, pour qui la poésie n’est pas à vendre ou Marine Petrossian, miniaturiste de l’intime infini des choses. En France, Marc Nichanian, philosophe et écrivain, conduit une réflexion continue depuis plusieurs décennies sur le génocide dans ses rapports à l’écriture.

Tarif unique : 5€
Achat en ligne conseillé
Réservations : 01 53 01 96 96 ou [email protected]

par Claire le dimanche 30 septembre 2018
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