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Le violoniste virtuose Grégoire Torossian (18 ans) en concert à Valence


Dans le cadre du Festival de la Musique sacrée le jeune violoniste de grand talent Grégoire Torossian s’est produit en compagnie de l’organiste titulaire Dominique Joubert, dimanche 7 juillet à la cathédrale Saint-Apollinaire de Valence. Au programme : Jean-Sébastien Bach, Vivaldi, Mozart, Vitali, …

Photo : Grégoire Torossian et l’organiste Dominique JoubertJPEG - 1.7 Mo
Après un baccalauréat scientifique obtenu en Touraine, Grégoire Torossian se consacre uniquement à ses études musicales au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSM).

Grégoire Torossian nous confie : « j’aimerais vivre de ma passion, le violon ».
JPEG - 1.2 MoParisien de naissance, il a commencé à produire ses premières notes au violon dès l’âge de 4 ans et il entre à 8 ans au Conservatoire de musique du 8e arrondissement de Paris dans la classe de Maja Lazko qui l’encourage dans son projet depuis cette époque. Après un déménagement en Touraine en 2011, il étudiera le violon au Conservatoire à Rayonnement Régional de Tours dans la classe de Pierre Ivanovitch avant d’intégrer le CNSM de Paris en 2018. Issu d’une famille de « mélomanes mais pas de professionnels de la musique », Grégoire Torossian a gagné plusieurs prix internationaux, notamment le concours international Flame (2014, Paris), Glazunov (2014 et 2015, Bagnolet), Leonid Kogan (2018, Bruxelles), Les Clés d’Or (2019, Paris). Il reçut également le 1er prix avec félicitations du jury à l’unanimité du Conservatoire International de Musique de Paris (CIMP).
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« J’ai la chance qu’un généreux mécène mette à ma disposition un magnifique violon réalisé en 1863 par le grand luthier français Jean-Baptiste Vuillaume, un violon qui a même un surnom « Le Faisan doré ». Ce violon, de très grande qualité, permet de soutenir le musicien dans son expression (…) j’ai de la chance puisque Pierre Amoyal a joué sur ce violon pendant 9 ans, il est entre mes mains et je remercie mon mécène pour ça » dit GrégoireTorossian.JPEG - 442.6 ko

Grégoire Torossian a « beaucoup d’affinités avec la musique romantique » et ses compositeurs préférés sont Tchaïkovski, Brahms, Schumann. « J’ai également beaucoup d’affection pour les compositeurs arméniens, comme Aram Khatchatourian, Arno Babadjanian et Komitas que je joue. J’ai travaillé cette année sur le « Concerto pour violon » de Khatchatourian qui est un auteur extrêmement estimé dans le monde de la musique et notamment de l’école russe. Il a su adapter le folklore arménien dans un style classique. Je suis allé en Arménie il y a deux ans dans le cadre de la musique et j’ai travaillé pendant un mois à Erévan avec le professeur Karen Aroutiounian qui fut un très grand élève de Leonid Kogan. Je suis proche de mes racines et je parle arménien à travers la musique » dit Grégoire Torossian dont la carrière est tracée dans le monde de la musique sur le violon, son instrument fétiche.

Le jeune virtuose, qui ne se consacre qu’à la musique, donne énormément de concerts en région parisienne et à l’étranger notamment en Allemagne dans le cadre du jumelage de Chinon avec la ville allemande de Hofheim, mais aussi en région comme à Dom-le-Mesnil dans Ardennes, où il s’est produit pour le centenaire de l’armistice avec le jeune pianiste Emile Chandellier. Il jouera à nouveau en duo au Festival des jeunes talents de Loudun le 18 août à la collégiale Sainte-Croix.

Contact : page facebook : Grégoire Torossian.

Krikor Amirzayan texte et reportage-photos à Valence (Drôme)

par Krikor Amirzayan le samedi 20 juillet 2019
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