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Le doudouk de l’Arménien Haig Sarikouyoumdjian au Festival de la Cité Lausanne


La 48e édition du Festival aura lieu du 9 au 14 juillet 2019.

Le menu du Festival de la Cité s’annonce copieux. Du 9 au 14 juillet, pas moins de 89 propositions artistiques sont agendées durant cette 48e édition. Le tout gratuit, comme de coutume.

Présenté mercredi, le programme se veut éclectique : théâtre, danse contemporaine, cirque, musique, ainsi que performances ou installations. Les spectacles vont investir le cœur historique et ses alentours, 19 lieux au total, précisent les organisateurs.

Le corps des femmes

Côté danse contemporaine, « A mon seul désir » de Gaëlle Bourges est annoncé « comme l’un des moments forts de la semaine. » Une trentaine de Lausannois participeront à cette pièce dont la thématique tourne autour du regard porté sur le corps des femmes.

Pour le théâtre, « Le Grand Sommeil » de Marion Siéfert entraînera le spectateur dans « les rêves fantasques et effrayants d’une préadolescente. » Plus drôle, « La Collection » par le Collectif BPM parlera de vélomoteur, de cassette et de téléphone fixe à cadran rotatif.

Friche investie

Les amateurs de cirque iront jusque dans la friche du Vallon afin de découvrir Trottola qui présentera sous son chapiteau « Campana, un cirque populaire et contemporain ». Chloé Moglia, qui avait surplombé la foule sur le Pont Bessières avec sa perche, revient cette fois à la Riponne avec « La Spire », un spectacle sur un agrès.

Pour la musique, les artistes « viennent de tous les continents et croisent les styles sans se soucier des modes ». Deux exemples : Sara Hebe pour du rap fusion des bas quartiers de Buenos Aires ou Barmer Boys pour un mélange de beatbox, harmonium et transes soufies.

Spiritualité

La cathédrale accueillera entre autres le doudouk de l’Arménien Haig Sarikouyoumdjian « pour un vrai moment de spiritualité ».

Symbole de l’âme du peuple arménien, le doudouk est un instrument d’une douceur et d’une mélancolie surnaturelles. Haïg Sarikouyoumdjan en a appris la magie du son et les nuances subtiles. Depuis, il conjugue son art avec différentes musiques (arménienne, contemporaine, jazz), et collabore avec le grand Jordi Savall sur plusieurs projets dont Istanbul, Mare Nostrum, la tragédie Cathare, Esprit d’Arménie.

par Stéphane le mercredi 5 juin 2019
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